Le Fond de Développement des Arts et de la Culture de Guinée (FODAC) a lancé ce lundi 17 août, un stage de renforcement des capacités et de perfectionnement de cent structures culturelles et artistiques de Guinée.
L’objectif de cette formation qui durera cinq jours, consiste à outiller ces acteurs sur des questions comme la vulgarisation de la nouvelle politique culturelle de la Guinée, le fonctionnement du FODAC, l’impact digital sur la culture et plusieurs autres.
« Cette session de formation que nous lançons ce matin, est le fruit d’un long processus, qui a pour objectif de renforcer la capacité institutionnelle des opérateurs culturels guinéens, en vue de créer un cadre d’échange et de débat participatif sur les connaissances et de mécanismes, pour opérationnaliser la mise en œuvre des activités du FODAC. Durant ces 5 jours, nous allons échanger autour de plusieurs modules qui seront animés par des experts venus de Dakar et des cadres nationaux qui vont animer des thématiques censées porter sur l’écosystème créatif de la Guinée », a expliqué Malick Kébé, Directeur général du FODAC.
Le ministre d’Etat en charge des sports, de la culture et du patrimoine historique, a invité les participants à plus d’attention pour comprendre ces questions, afin d’y ressortir mieux outillés.
« La culture est l’expression de notre identité. C’est elle qui nous reste quand on a tout perdu. Je suis heureux de constater que vous partagez cette vision à travers votre présence massive dans cette salle qui dénote de votre engagement à prendre à bras le corps, le développement des activités culturelles. (…). Pendant 5 jours, vous allez échanger avec les formateurs sur des thèmes pertinents, consacrés au développement du secteur culturel et créatif. (…). Je reste convaincu qu’à l’issu de cette formation, vous serez suffisamment outillés pour faire valoir vos compétences au niveau national et international », a-t-il dit.
D’autres thématiques comme la procédure opérationnelle, méthodologies de rédaction d’un projet culturel, les problématiques liées au financement culturel, l’organisation, la structuration et la gestion d’une entreprise culturelle, la commercialisation et la rentabilité des biens culturels, comprendre et répondre à un appel à candidature, la compétitivité entrepreneuriale et le développement personnel, seront également abordées.
MohamedNana Bangoura