Alors qu’ils claironnent sur tous les toits leur opposition au chronogramme élaboré par leur institution, des commissaires de la CENI, issus de l’opposition, continuent pourtant de travailler avec leurs collègues, dans le cadre de l’exécution dudit chronogramme.
C’est du moins ce que rapportent nos sources au sein même de l’organe de gestion des élections en Guinée.
On apprend que tous les commissaires, y compris ceux issus de l’opposition, ont inlassablement travaillé ensemble ces derniers jours, à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en vue de préparer les missions qui devraient se déployer partout dans le pays pour l’exécution du même chronogramme de la présidentielle.
Ce travail consisterait, selon notre source, d’organiser ce rendez-vous électoral à bonne date, c’est-à-dire au 18 octobre 2020 pour le premier tour.
Joint par notre rédaction, un des commissaires contestataires, s’en défendu, arguant que leur participation à ces séances de travail, organisées par leur institution, ne met nullement en cause leur position tranchée contre le chronogramme.
Aux yeux de l’opinion, c’est une ambivalence qui renvoie à l’incohérence des acteurs politiques et de la société civile.
Sadikou