Membre fondateur de ballets africains de Guinée, Jeanne Macauley, est aujourd’hui affaiblie par une maladie et se sent oubliée par l’État.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, cette figure remarquée de la culture guinéenne sous feu Ahmed Sékou Touré, ne comprend pas pourquoi elle n’est pas célébrée à sa juste valeur.
«J’ai même perdu mon propre nom, au détriment des ballets africains. D’autres m’appellent même N’Gawobé. (…). Présentement, je suis très malade et personne ne me rend visite. Je suis comme ça et très affaiblie. Beaucoup de mes amis sont morts. S’il y a un don que le président a fait, moi je n’ai rien reçu et on ne m’a rien dit aussi. Je demande aux autorités, de s’occuper de moi. J’ai beaucoup fait et j’ai aussi mon nom dans l’histoire guinéenne. Vraiment, je suis aujourd’hui fatiguée. (…). Ils attendent que je meurs pour qu’ils parlent de moi ou de ce que j’ai fait pour notre pays», a-t-elle déploré.
Et pourtant, récemment, une liste d’anciennes gloires avait été établie par le département de la culture prenant en compte, les artistes et sportifs qui ont tout donné à ce pays, depuis le premier régime.
MohamedNana Bangoura