La démission du président de l’UFR, ce mardi 11 décembre, de son poste de haut représentant du chef de l’Etat, embrigade l’actualité en Guinée.
Les commentaires, à propos, vont bon train notamment dans la classe politique.
Si l’opposition se félicite pour un acte qui contribue d’après elle, a dégradé l’image du régime, la mouvance par contre, en fait le cadet de ses préoccupations. Chez elle, la tendance est même à la banalisation de l’acte.
De toute évidence, cette démission de Sidya Touré, d’un poste qui le confinait dans une posture d’appendice du pouvoir, devrait favoriser une nouvelle recomposition de la scène politique nationale.
Cette nouvelle réalité préjudiciable désormais à tout accord préalablement signé entre le partant et le parti de son ancien collaborateur, pourrait, sans doute avoir une répercussion sur l’élection du futur maire de la commune de Matoto, la plus grande du pays, où son statut de faiseur de roi, s’avère indispensable pour le contrôle de cette mairie.
Ça se murmure déjà, que l’UFDG, malgré le nombre important de conseillers qu’elle a eus à Matoto, pourrait renoncer à briguer la mairie de cette commune, au profit de son ancien allié, l’UFR.
L’objectif de ce nouveau deal qui se dessine, serait de ressouder les morceaux d’une collaboration, avec ce parti.
ML Cissé