Invité ce dimanche 17 novembre, à l’assemblée générale hebdomadaire Fouti-Lafidi, Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC, a tranché dans le débat sur sa position en pros et anti nouvelle Constitution.
L’activiste se veut au centre de ce débat et souhaite le respect des dispositions de la loi, par toutes les deux parties.
« Il y a plusieurs façons d’agir pour changer un pays. Mais la méthode la plus importante, reste celle d’être capable d’influencer les consciences. Aujourd’hui, la maladie de la Guinée, c’est la conscience nationale qui est malade. (…). Il n’y a de situation sociopolitique dans notre pays aujourd’hui, qui n’a pas été décrite avant. Entre ceux qui veulent une nouvelle et ceux qui ne veulent pas, je me situe au milieu. Pourquoi ? Je suis pour le respect de la Constitution. Il y a une nuance entre défendre et respecter la Constitution. (…). Ce qu’on peut réviser dans la Constitution et ce qui ne peut pas faire l’objet de révision, n’a qu’à rester ainsi. On ne doit pas toucher à l’article 154, c’est acquis », a-t-il évoqué.
Dr Dansa Kourouma a, cependant, affirmé que le seul responsable des tueries, si des enquêtes responsables ne sont pas diligentées, reste l’État.
MohamedNana Bangoura