Un rapport sur une étude d’élargissement de l’éducation de base et de diversification des filières du secondaire, a été remis, ce mercredi 10 avril 2019 aux autorités en charge de l’enseignement pré-universitaire.
La cérémonie a eu lieu à Conakry à l’occasion d’un atelier. L’étude a été menée par le Consortium International de Développement en Education (CIDE).
Une première phase consiste à l’élargissement de l’éducation de base de 6 à 10 ans, et une deuxième, en la diversification des filières de formation au niveau de l’enseignement secondaire.
«Parlant de la diversification des filières de formation, nous nous sommes rendus compte qu’au niveau de l’enseignement supérieur, il y a assez de filières. Et au niveau du secondaire, nous n’avons que trois, à savoir : les sciences Mathématiques, Expérimentales et Sociales. Aujourd’hui, on a beaucoup plus de littéraires que de techniciens. Donc, nous voulons inverser la tendance et rajouter d’autre filières. On va aller vers plusieurs types de BAC», a déclaré Professeur Djenab Baldé qui a été consultante locale des équipes de travail.
Pour le chef de projet Mohamed Bennane, ils sont allés jusqu’à demander la suppression de l’examen d’entrée en 7ème année.
«L’examen d’accès à la 7ème année, nous proposons de le supprimer parce que c’est aussi un facteur de blocage qui ne permet pas à plusieurs élèves guinéens de continuer leurs études dans le primaire. Après la fin du collège, nous avons proposé plusieurs parcours», a-t-il fait savoir.
Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation qui a représenté le ministre Mory Sangaré à cette cérémonie, a exprimé sa volonté de voir la matérialisation de ces mesures.
«L’élargissement de l’éducation de base de 6 à 10 ans est un souhait de la Guinée. La diversification des filières, il faut ouvrir pour que nous ayons un nombre maximum de filières. Dans les autres pays, il y a plus de filières d’orientations. Nous aussi, qu’est-ce qui nous empêche d’aller au maximum ?», s’est interrogé Casmir Diaora avant de répondre lui-même « Rien ! ».
A partir de l’année prochaine, dira le secrétaire général du MENA, le travail pourrait commencer par les filières.
Si le travail est bien fait d’ici 2020, ajoute-t-il, un début d’expérimentation devrait commencer en 2021.
Les filières seront donc diversifiées et celles déjà existant seront mises à niveau.
Mamadou Sagnane