Le ton monte en Guinée, à quelques jours de manifestations de rue, auxquelles a appelé le FNDC, le front opposé à un tripatouillage constitutionnel.
Dans une sortie, mardi soir à la télévision d’Etat, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a mis en garde ce front et tout fauteur de troubles.
Il est même allé jusqu’à présenter ce front comme une ‘’menace à la paix et à la stabilité de la Guinée’’.
Mais au même, comme illuminé par on ne sait quoi, le très menaçant ministre Bouréma Condé, se rappelle soudain qu’il existe un droit de manifestation en Guinée, sauf qu’il se garde de rappeler que ce droit, il est suspendu par le gouvernement, voici un peu plus d’un an.
Extrait choisi :
« La Constitution que le FNDC prétend défendre précise en son article 10 : « les citoyens ont le droit de réunion, de manifestation et de cortège. », plus loin, l’article 22 stipule : « chaque citoyen a le devoir de se conformer à la Constitution, aux Lois et aux Règlements ».
Rien que ça !
Mosaiqueguinee.com