Selon plusieurs sources d’informations, la nouvelle loi sur la Haute Autorité de Communication, en examen en ce moment même à l’Assemblée Nationale, n’accorderait que deux (2) représentants à toute la presse guinéenne au sein de l’institution.
Une situation que beaucoup de professionnels de médias comme Azoka Bah, président du Réseau des Médias sur Internet en Guinée (REMIGUI), trouvent inquiétante.
«Dans la précédente Haute Autorité de la communication, les associations de presse avait Cinq (5)représentants, si maintenant on ne peut que nous donner deux représentants, cela d’abord va poser un problème sur le choix des associations de presse qui vont nous représenter», a-t-il soulevé d’entrée.
Poursuivant, Azoka Bah dit craindre un ballonnement de la presse guinéenne à travers l’institution.
«Si on nous dit que la présidence de la République aura trois (3 )représentants, l’Assemblée Nationale aussi trois (3 ), cela veut dire que la nouvelle Haute Autorité de Communication risque d’être une caisse de raisonnance du parti au Pouvoir et du président de la République. Et il sera très difficile que cette institution puisse réguler l’information. Donc on s’interroge: est–ce que à travers cette HAC, on ne cherche pas à ballonner les acquis sur la liberté de la presse en Guinée? Nous, associations de presse, nous devons nous retrouver très rapidement pour essayer de prendre une décision qui serait que si on ne maintient pas les (Cinq) 5 représentants des associations de presse, qu’on reste sans représentants à la HAC», a alerté Azoka Bah au micro de mosaiqueguinne.com ce vendredi 12 juin.
Hadjiratou Bah