A 24 heures du coup d’envoi des examens nationaux session 2019, en Guinée, il faut dire que le département de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, qui met la dernière main aux préparatifs, se veut ferme sur les principes et les mesures envisagés, comme à l’accoutumée, pour conférer à ces évaluations, un cachet singulier de sérieux et de rigueur.
Tirant les leçons de la cuvée de l’année dernière, le MEN-A, entend désormais, s’inscrire dans la dynamique de l’éradication totale de la fraude, sous toutes ses formes, tout le long de ces examens.
Dans une interview à mosaiqueguinee.com, le secrétaire général du MEN-A, est revenu sur les dispositions prises, notamment celle relative à l’usage du téléphone. Le moins qu’on puisse dire, est que le mot d’ordre général à l’occasion de ces examens, est celui de la tolérance zéro.
« Les téléphones ne seront plus permis dans les centres d’examens. Si l’on entend dire que les réseaux (sociaux, ndlr), ont été consultés, c’est qu’il y a eu présence des téléphones dans une salle de classe », a-t-il entamé.
« Les conditions de surveillance seront les plus dures, les conditions de correction seront les plus dures et le calcul des notes va être encore plus serré, pour qu’il n’y ait aucune erreur qui puisse entacher le travail qu’on s’est donné pour mission de réussir. Les gens qui seront pris faisant dérogation des principes qui auront été édictés, seront sévèrement sanctionnés, conformément aux dispositions de la loi en vigueur en matière de fraude. C’est pourquoi, nous allons vérifier la moralité de toutes les personnes que nous allons associer au processus des examens », a martelé Casimir Diaora.
Et de réaffirmer le principe général qui gouverne ces évaluations : « nous œuvrons dans la dynamique de la tolérance zéro, il ne sert à rien d’avoir un taux d’admis élevé quand ce n’est pas la valeur intrinsèque qui est manifestée », a-t-il insisté.
Alhassane Fofana