Le SYNEPGUI, syndicat à l’origine de la crise qui secoue partiellement l’enseignement pré-universitaire privé, dit se réjouir du bilan de la journée d’hier lundi, en termes de paralysie des cours, dans les écoles privées du pays.
Selon le secrétaire général adjoint de la structure syndicale, qui a assuré que des équipes ont été déployées à travers le pays, pour s’assurer de l’effectivité de la paralysie des cours, leur mot d’ordre de grève a été largement suivi par les enseignants.
« Excepté les établissements d’enseignement où les fondateurs ont accepté de payer leurs enseignants pendant le confinement, toutes les autres écoles privées sont restés fermées et aucun enseignant n’était visible sur les lieux… ça veut dire que le mot d’ordre a été largement suivi », s’est félicité Niouma Sory Leno.
Fort du succès de cette première journée, le responsable syndical appelle ses collègues à privilégier la solidarité en refusant ainsi la division entre eux.
« Nous leur demandons de rester unis et solidaires, d’éviter la division et la peur, parce que seule la lutte libère. Nous avons compris que les enseignants du privé ont envie de sortir de l’esclavage dans lequel nous vivons », a-t-il martelé.
Alhassane Fofana