L’Assemblée générale hebdomadaire du Parti des Démocrates pour l’Espoir, s’est tenue, ce samedi 17 novembre à son siège, à Lambanyi, commune de Ratoma.
Au cours de cette rencontre, les récentes violences constatées à Conakry lors des manifestations de l’opposition, étaient au centre des débats.
Ainsi, Mohamed Kaba, président de séance de ce samedi et coordinateur chargé des affaires extérieures du PADES, a attiré l’attention sur le caractère spontané des violences.
« Aujourd’hui, nous constatons beaucoup de violences dans toutes nos activités. La preuve la plus palpable, c’est la situation de Kipé ce matin. Des enfants, qui devraient être en classe, se sont retrouvés dans la rue. Pratiquement, ce fut la même chose hier sur l’axe. Or, il n’y avait aucune manifestation prévue. Et, cela doit nous interpeller », s’est-il insurgé.
Plus loin, Mohamed Kaba, accuse l’Etat de faillir à ses fonctions régaliennes : « l’ETAT ne joue pas son rôle, il a sa fonction régalienne qui consiste à assurer la sécurité des citoyens afin de faciliter la libre circulation des individus et de leurs biens. L’intégrité de l’Etat en dépend », a-t-il martelé.
Et Kaba d’appeler l’Etat à prendre ses responsabilités : « le banditisme et le désordre sont en train de se développer dans notre pays. Face cette à situation, l’Etat doit prendre ses responsabilités », a-t-il insisté.
Il faut noter que, durant les deux dernières assemblées générales hebdomadaires du PADES, la crise politique, que traverse la Guinée, aura été au centre des préoccupations.
Hadjiratou Bah