Dans un communiqué rendu public hier mercredi, la Commission de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a annoncé avoir pris acte des élections législatives et référendaires du 22 mars dernier, tout en réitérant sa disponibilité à faciliter le dialogue entre le gouvernement et les contestataires de ce scrutin, qui a fait plusieurs victimes.
Approché à ce sujet par un reporter de mosaiqueguinee.com, Ibrahima Diallo a été catégorique. Pour lui, pas de dialogue en ce qui concerne le « coup d’Etat » constitutionnel.
« Le FNDC, n’a jamais refusé le dialogue. Mais il faut noter que ce communiqué de la CEDEAO, s’inscrit dans l’esprit de leur communiqué antérieur, où ils ont conseillé au président Alpha Condé, de sursoir à cette affaire d’élections en attendant, d’organiser le dialogue pour un nouveau scrutin inclusif. Le FNDC est disposé à un dialogue pas pour le coup d’État Constitutionnel, mais pour négocier le départ d’Alpha Condé. Certainement, il a besoin des conditions de départ. En tout cas nous au sein du FNDC, on considère qu’il n’y a pas eu d’élection car elle a été empêchée », a dit Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC.
Aïssata Barry