La ligne de défense du pouvoir est loin d’être infaillible. Convoqué jeudi par le ministre des affaires étrangères, Mamadi Touré, l’ambassadeur de France à Conakry, Jean-Marc Grosgurin, s’est ainsi vu reprocher « l’ingérence française dans les affaires guinéennes ainsi que le parti pris français en faveur de l’opposition », nous indique une bonne source.
Peu auparavant, Naby Youssouf Kiridi Bangoura s’interrogeait : « Comment juger un scrutin dont vous n’avez participé ni à l’organisation ni à l’observation ? » Le porte-parole de la présidence, considéré comme un radical dans le camp présidentiel, oubliait de préciser qu’aucun pays, ni même aucune organisation africaine ou autre n’avaient voulu observer, ni cautionner, ce scrutin vicié à la racine.
Avec LeMondeAfrique