Selon des défenseurs des droits de l’homme, la Guinée enregistre de graves violations des droits humains depuis quelques temps. Au-delà des cas de tueries, de nombreux citoyens sont arrêtés et conduits à des destinations inconnues.
Joint à cet effet par notre rédaction ce jeudi 12 mars 2020, Abdoul Gadiri Diallo, président de l’Organisation Guinéenne de défense des Droits de l’Homme et du citoyen OGDH, a dénoncé une utilisation de la force publique à des fins illégales.
« Un Etat qui se dit Etat de droit respecte les procédures liées à l’arrestation et à la détention. L’arrestation ne se fait pas à certaines heures. Au-delà de 18 heures, une arrestation ne s’opère pas si ce n’est pas un cas de flagrant délit… Mais quand on escalade les murs d’une concession, on porte des cagoules on ne présente aucun document, ça c’est du banditisme déguisé, c’est l’utilisation de la force publique à des fins illégales, c’est un terrorisme d’Etat qui ne dit pas son nom. Et si de surcroit, on violente les membres des familles, les personnes arrêtées doivent être les conduites devant un commissariat de police, tous ça relève de la violence d’Etat utilisée par des agents de l’Etat pour des raisons inavouées», a dénoncé le président de l’OGDH.
Hadjiratou bah