Le tribunal de première instance de Kindia, a tranché, ce mercredi 23 octobre, dans le procès intenté contre huit manifestants du FNDC, arrêtés le 14 octobre.
A l’issue des débats, du réquisitoire du procureur et des plaidoiries des avocats, les huit opposants ont été renvoyés des fins de non poursuites, pour délits non constitués.
Me Sékou Sylla, avocat au barreau de Guinée, représentant du collectif des avocats en charge de la défense des droits des mis en cause, estime que le droit a été dit.
« Les gens-là, ont été interpelés de façon isolée. Le droit a été dit, ils n’ont commis aucune infraction. Ils n’étaient pas armés, ni dans un attroupement. Et aujourd’hui, nous sommes en train de constater que l’état de droit est entrain de s’installer en Guinée. Mais surtout avec les magistrats qui sont en train de comprendre ce que c’est le droit », a-t-il expliqué.
Même son de cloche chez Alsény Farenta Camara, coordinateur régional du FNDC de Kindia.
« Le droit a été dit, c’est ce que nous attendions. Nous pensons que les magistrats vont prendre leurs responsabilités. En tout cas, chez nous le combat continue », a-t-il lancé avec détermination.
Siba Toupouvogui, correspondant régional mosaiqueguinee.com Kindia