L’enthousiasme et l’euphorie qui ont caractérisé la reprise du dialogue politique pour l’application des accords, se sont vite estompés. Les espoirs, à ce jour, totalement effilochés.
Et pourtant, encore une fois, la réussite de cette autre retrouvaille d’acteurs politiques aux positions inconciliables, plutôt de cet autre dialogue, ce énième, depuis l’avènement au pouvoir d’Alpha Condé, ne laissait l’ombre d’aucun doute.
Il y en a, qui ont cru, que pour la première fois, les guinéens seraient capables de transcender leurs divergences, surmonter leurs égos, se détourner de leurs intérêts personnels, afin de donner une suite favorable aux discussions. C’était du leurre !
Tout a été à cet effet chamboulé par le pouvoir qui se confond avec la mouvance, suivant la volonté des adversaires, souvent, trop exigeants .
C’était sans compter sur les mauvaises fois insurmontables.
N’a-t-on pas dit, qu’aucune loi ou dialogue, ne peut résister devant la mauvaise foi.
C’est donc dire, qu’Amadou Damaro Camara, considéré comme étant l’un des personnages politiques guinéens, les plus clivants, n’est pas l’obstacle pour la réussite du dialogue. C’est plutôt la mauvaise foi caractérisée des parties prenantes.
« Au tant de fois que cela aura lieu, le résultat ne sera pas différent, dans le contexte guinéen », lance un observateur averti de la vie politique guinéenne.
Sadikou