C’est inimaginable que lui Alpha Condé et Mamadou Issouffou du Niger, manquent à l’appel à l’investiture de leur ami commun, le président Denis Sassou N’Guessou, au pouvoir depuis 32 ans, réélu le 20 mars dernier, pour un nouveau mandat de cinq ans.
Le chef de l’Etat guinéen, fera le voyage d’Istanbul où s’est achevé vendredi le sommet de l’OCI, pour Brazzaville, pour assister à cette cérémonie d’investiture, qui sera organisée au palais des congrès de Brazzaville, en présence d’une dizaine d’autres chefs d’Etats africains.
Il s’agit entre autres, outre donc lui Alpha Condé et Mamadou Issouffou du Niger, de l’ivoirien Alassane Dramane Ouattara, du togolais Faure, du sénégalais Macky Sall, de l’Angolais Dos Santos, qui se déplace rarement, du tchadien, Idriss Deby Itno, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, des voisins gabonais Ali Bongo Ondimba et congolais de Kinshasa Joseph Kabila, et du rwandais Paul Kagamé…
Les pays de l’Union européenne et les Etats-Unis en revanche, qui ont exprimé des doutes sur la crédibilité du scrutin ayant conduit à la réélection de Sassou, devraient se faire représenter par leurs seuls ambassadeurs.
Sont attendues par ailleurs deux personnalités politiques françaises : Jean-Louis Borloo, président de la fondation Energie pour l’Afrique, et l’ancienne ministre de la Francophonie Yamina Benguigui.
Enfin, la Chine et la Russie, qui avaient adressé leurs félicitations au chef de l’Etat après la validation des résultats de la présidentielle, devraient être représentés par un ministre.
Bouba avec RFI