Un report des prochaines élections législatives, du moins, pour faire dans le politiquement correct, une impossibilité de la tenue de celles-ci, à la date du 28 Décembre 2019, tel que cela était le voeu de la CENI, est presqu’officielle.
Et Me Salif Kébé, le président de l’organe en charge des élections en Guinée, devrait s’incliner face à cette dure réalité, ce lundi, en venant faire le point d’un chronogrammer sens dessus sens dessous, devant la presse, à Conakry.
Face au double mur du temps et de la réal politique, la CENI, n’a d’autre choix que d’annoncer la non-tenabilité de la date du 28 Décembre 2019.
En effet, d’une part, le Chef de l’Etat, n’a pas convoqué le corps électoral, alors qu’il avait jusqu’à hier pour le faire, pour rester dans les clous de la date du 28 Décembre 2019, et d’autre part, ce qui est vrai, la CENI, est matériellement, à court de délai, ne disposant que d’à peu près 70 jours, à compter de la date du 20 Octobre, pour pouvoir faire face à toutes les tâches prévues dans le chronogramme qu’elle a proposé.
Ajouter à cela, le fait qu’il faut faire quelques concessions politiques, pour calmer la fronde nourrie par les opposants à un 3èm mandat, il ne restait plus qu’à constater le report d’une date qui n’était ni consensuelle ni officielle.
A suivre en fil rouge, la conférence de presse du président de la CENI dans nos colonnes.
Mosaiqueguinee.com