Résumé :
Cette note d’opinion vise à montrer que le contrôle citoyen des finances publiques est de plus en plus effectif en Afrique francophone. Qu’il s’agisse d’initiatives émanant des autorités politiques, avec la mise en place du budget-citoyen ou de la société civile, comme l’audit citoyen, on observe un intérêt croissant des citoyens pour la chose publique. Cet intérêt est légitime et se fonde sur une kyrielle de textes juridiques nationaux et internationaux. Ce contrôle citoyen des finances publiques s’inscrit dans une logique de transparence et vise à améliorer la gouvernance si souvent décriée en Afrique francophone.
Contexte :
Cette note s’insère dans un contexte politique marqué par des scandales de corruption et de détournement des fonds publics qui se répandent en Afrique francophone comme une traînée de poudre. En dépit de l’existence des organes de contrôle de l’État, cet élan semble difficile à être contenu. C’est pourquoi, à la faveur de l’émergence d’un contrôle citoyen des finances publiques, un nouvel espoir est en train de germer.
Idées majeures :
– Le contrôle citoyen des Finances publiques est consacré aussi bien par les textes juridiques internationaux que nationaux ;
– Le contrôle des finances publiques s’inscrit dans une logique de transparence ; Le contrôle des finances publiques vise à améliorer la gouvernance.
Problématique :
Le contrôle citoyen des finances publiques est-il une réalité dans les États d’Afrique francophone ? Quel doit être sa place parmi les autres modes de contrôle ?
Diplômé en Master 2 Droit public (Droits de l’homme et droit humanitaire) à l’Université de Sonfonia-Conakry, Augustin Mansaré est inscrit en thèse de doctorat Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son sujet porte sur le contrôle des finances publiques. Sur le plan professionnel, il est actuellement Inspecteur général d’État à la Présidence de la République de Guinée.
Expertise : Justice transitionnelle, droits de l’homme, finances publiques.
Avec www.thinkingafrica.org