Présidé par le juge Mangadouba Sow, le procès en appel des leaders du FNDC, condamné en première instance pour manœuvre et acte de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles graves à l’ordre public vient de connaitre un autre tournant.
Abdourahmane Sanoh et ses proches condamnés ont bénéficié d’une libération conditionnelle.
Liesse populaire dans la salle
Cette décision de juge est intervenue après une demande formulée par les avocats de la défense.
« Au nom du collectif des avocats de la défense, je vous prie de bien vouloir mettre nos clients en liberté en attendant la prochaine audience. Il n’ya aucune raison que ces messieurs ne soient pas là pour la prochaine audience », a formulé Me Mohamed Traoré.
Le procureur Alhassane Baldé, contre toute attente, dit qu’il ne trouve aucun inconvénient face à cette demande des avocats de la défense et demande que le président de la Cour accorde cette liberté aux leaders du FNDC, détenus depuis le 12 octobre 2019.
Dans l’autre dossier où figure Elie Kamano, Ibrahima keïta, Badra Aliou Cheikhna Koné, Aboubacar Sylla et Abdoulaye Bangoura, tous poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, provocation direct, le juge Mangadouba Sow, là également, avec l’accord du procureur, le juge a satisfait à la demande de la défense et a ordonné la liberté pour ces personnes.
L’affaire est donc renvoyée au jeudi 05 décembre pour la suite des débats.
Al Hassan DJIGUE