Avant de rendre publique leur première déclaration, ce samedi 22 septembre, les responsables du Syndicat National de l’Éducation (SNE), ont tout d’abord tenu à mettre les choses au clair, en ce qui concerne la création de leur structure syndicale, parallèlement à d’autres qui existent déjà.
«Si eux ils sont rentrés en dissidence avec les autres, ils doivent nous aussi nous reconnaître le droit de rentrer en dissidence avec eux. Donc, personne n’a le monopole du syndicalisme en République de Guinée. Au Bénin, il y a trois cent (300) structures syndicales de l’Éducation. Depuis la création de notre structure syndicale, elle a été prise comme syndicat du gouvernement, nous savons qui sont ceux du gouvernement mais le moment venu comme nous avons tous les détails, qui soutient qui, qui sont les parrains de qui et qui, nous le dirons. Nous ne sommes liés à aucun un régime. Nous ne sommes pas contre une autre structure. La loi nous permet d’exister», a dévoilé Michel Pépé Balamou, devant la presse.
Poursuivant son intervention, décidément bien déterminé à défendre les causes de sa structure, Michel Pépé Balamou, a mis en avant toute la bonne foi qui a guidé leurs premiers pas en vue d’une interaction avec les autres syndicats.
«Nous avons écrit des lettres à toutes les structures syndicales mais le SLECG nous a refusé. Cela montre qu’ils sont dans une dynamique de monopoliser la structure syndicale. Je sais que nous allons nous comprendre. Ils sont au ciel, ils vont redescendre sur terre. Nous leur souhaitons bonne chance pour que leurs revendications auxquelles ils tiennent, aboutissent. Sinon, ils seront obligés de venir collaborer avec nous et créer une synergie d’actions ensemble, qui peut défendre les intérêts moraux et matériels des enseignants», a prévenu le leader du SNE.
Avant de clore son intervention, il a confié que le but du Syndicat National de l’Éducation (SNE), est d’« essayer de voir dans quel cadre la démarche syndicale peut s’inscrire mais pas pour être contre une structure syndicale», a-t-il conclu.
Aissata Barry