Dans le cadre de la présentation des bilans sectoriels de la gouvernance Alpha Condé, le passage des ministres devant la presse, s’est poursuivi ce lundi 21 janvier 2018.
Dans un réceptif hôtelier de la place, le ministre Moustapha Mamy Diaby, a fait le bilan de l’année 2018 mais aussi, celui de ses 7 autres années dans les secteurs des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, sous le président Alpha Condé.
D’abord, le ministre Moustapha Mamy Diaby, a décrit l’état des lieux des services liés à son département à l’avènement au pouvoir du président Alpha Condé.
À l’époque, le taux de couverture du territoire national des réseaux mobiles était de près de 15% avec un taux de pénétration internet de 0,4%, explique le ministre.
À ce jour, poursuit-il, 79% du territoire national, est couvert par la téléphonie mobile, au moins une société par endroit et le taux de pénétration internet est passé de 0,4% en 2010 à 33% en 2018.
Moustapha Mamy Diaby, a également évoqué la couverture des écoles par le réseau Internet.
«Aujourd’hui, 100 établissements entre l’enseignement général, professionnel et supérieur, ont été équipés, chacun d’un Viber-école avec 26 ordinateurs, une alimentation autonome et une connexion internet. 32 autres centres sont en construction dans différents centres», cite-t-il.
Parlant des emplois, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a venté le mérite de performances enregistrées par son département durant les 8 dernières années.
Ces performances enregistrées dans les différents secteurs de celui-ci ont, affirme le ministre, permis de créer des emplois qui sont dans l’ordre de 10.000.
Pour 2019, en compagnie des cadres de son département, le ministre Mamy Diaby, compte mettre en œuvre, fondamentalement, les projets identifiés du PNDES, et l’internationalisation du backbone national. Également, procéder à l’installation et l’internationalisation du Data Center, au lancement des services financiers postaux, à la construction d’un deuxième câble sous-marin et la mise en place d’un conseil national de protection des données à caractère personnel.
MohamedNana Bangoura