Bien plus qu’évident, la date du 28 décembre 2019 annoncée par le président de la CENI n’est plus tenable.
Pour l’opposant président du parti UFR, la réalité crevait les yeux mais la CENI a voulu faire la tête dure.
« Moi je trouve que honnêtement, on se moque des guinéens franchement. Parce que vous et moi, même si vous n’avez pas été à la CENI et vous n’avez pas organisez d’élections quand on vous donne les délais légaux et que vous les avez, vous savez qu’on ne peut pas faire ça. C’est aussi simple que ça. Normalement le délai qui est prescrit dans le code électoral en ce qui concerne la révision du fichier, il est de 90 jours, 1er octobre-31 décembre. Comment vous pouvez vous levez pour dire qu’on va organiser le 28 alors que ce délai vous ne l’avez même pas encore entamé. Aujourd’hui, on n’arrive même pas à mettre en place les fameuses tablettes qui ne sont pas encore formaté pour qu’on puisse commencer le recensement ? Donc en fait, tout est parti de travers, totalement de travers, pourquoi s’entête-t-on à faire des choses comme ça et puis envoyer ça dans des partis politiques pour qu’on vienne chanter les louanges du système…Mais bon sang, il s’agit d’un pays, il ne faut pas qu’on se moque de notre pays, qu’on se ridiculise, moi je suis vraiment désolé », a regretté l’ancien haut représentant du chef de l’Etat guinéen.
Mohamed Bangoura