Le ministre du budget, Ismael Dioubaté, a présenté, lundi 19 Août, devant l’hémicycle, la loi de finances rectificative 2019.
C’est à la faveur de la session extraordinaire convoquée à cet effet.
Deux faits majeurs ont retenu l’attention des parlementaires dans la présentation faite par le dépositaire du budget.
Il s’agit du faible taux des dépenses publiques dénotant ainsi de la capacité d’absorption très faible des départements et démembrements fonctionnels de l’Etat/ou la preuve d’une gestion parcimonieuse du budget en sevrant parfois les plus nécessiteux du minimum vital.
Dans tous les cas, le principe fondamental connu en matière de gestion et qui repose sur les dépenses à base caisses, est en vigueur sous les tropiques.
L’autre fait majeur à noter, c’est la forte capacité de mobilisation des recettes par l’administration fiscale.
Tenez-vous bien, les recettes fiscales mobilisées, au premier semestre 2019, connaissent un dépassement, pour atteindre 102,04%.
Autrement dit, en termes plus clairs, la direction nationale des impôts, pour les six premiers mois, a fait un dépassement par rapport aux prévisions qui étaient de 8 mille 100,50 milliards GNF pour drainer vers les caisses de l’Etat, 8 mille 265,45 milliards GNF.
Partant de ces chiffres, on peut sans doute déduire que les impôts se portent bien et que les réformes qui y sont en train d’être mises en œuvre sous le leadership de son Directeur Aboubacar Makissa Camara, tiennent aussi merveilleusement bien la route.
Mognouma Cissé