Durant des mois, le domaine pharmaceutique, a été secoué par des préavis de grève, à l’effet de mettre fin à la vente illicite des médicaments sur le marché.
Après de multiples discussions entre les professionnels et le gouvernement, une entente a été trouvée pour éviter une grève, comme cela avait été envisagé par l’ordre national des pharmaciens.
Il s’agissait de faire en sorte qu’il n’y ait que trois distributeurs agréés de produits pharmaceutiques.
Ce qui permettrait sans doute de faire un impact sur le marché parallèle. Mais apparemment, les choses ne se sont pas passées comme convenu.
Le président de la République qui prenait part, il y a quelques jours, à un meeting de reconnaissance, a mis les pieds dans le plat.
Il a révélé qu’au lieu que le nombre qui a fait l’objet de consensus ne lui soit présenté, c’est sept entreprises qui lui ont été soumises.
Le locataire du palais Sékhoutoureah, exige donc que des éclaircissements lui soient apportés.
«Monsieur le ministre, lorsque nous avons rencontré l’ordre des pharmaciens, nous avons dit que nous allons faire comme au Burkina et en Côte d’Ivoire, je crois avoir à peu près 3 ou 4 distributeurs de produits pharmaceutiques. Mais à ma grande surprise, le papier qu’on m’a envoyé, c’est de faire sept (7). Alors que l’engagement c’est trois ou quatre. Je ne vois pas quelle est la raison pour laquelle, au lieu de faire quatre, on fait sept. Donc, j’attends d’avoir des explications avant de m’engager», a-t-il instruit.
Et d’enfoncer le clou en indiquant que son accompagnement sera conditionné par une explication objective de ce changement.
«Je pense qu’il faudrait que je connaisse pourquoi ce changement, alors qu’on ne devait pas dépasser quatre. J’attends donc une explication objective de ce changement avant de vous accompagner. Nous sommes d’accord monsieur le ministre ?», a-t-il demandé au chef du département de la santé.
A suivre !
Abdourahmane Diallo