Le gouvernement à travers ses représentants, a effectivement amorcé une réunion d’urgence avec le bureau exécutif national du syndicat à l’origine de la crise qui secoue le système éducatif en Guinée.
Dès l’entame de cette réunion qui devrait être exclusivement consacrée à la levée de la grève en cours et à la finalisation du protocole d’accord de l’année dernière, le SLECG d’Aboubacar Soumah a aussitôt exigé du gouvernement la libération pure et simple de ses 10 membres inculpés et placés sous mandat de dépôt par le parquet du tribunal de première instance de Mafanco.
Le secrétaire général du SLECG, précise que cette exigence constitue le préalable avant toute discussion avec le gouvernement.
« Nous n’avons échangé que sur la libération pure et simple de nos camarades. Nous n’entamerons d’aucune manière les négociations, tant que nos camarades ne sont pas mis en liberté »,a indiqué Aboubacar Soumah.
Pour sa part, le ministre de l’enseignement technique de la formation professionnelle et du travail, a promis de tout mettre en œuvre pour que ce préalable soit levé, afin que la réunion se poursuive.
« Pour lever ce préalable le gouvernement et le SLECG se sont engagés à œuvrer ensemblepour que ce point soit levé et que les négociations continuent »,a promis Lansana Komara.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana