Dans le cadre du maintien d’ordre 22 mars dernier, l’armée a été accusée d’exactions et de répression à l’encontre des opposants à la nouvelle constitution.
Le 22 mars 2020, jour du double scrutin législatif et référendaire, l’armée a été accusée d’exactions et de répression d’opposants à la nouvelle constitution.
Interpellé sur la question, hier mercredi dans les « grandes gueules », le directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), a justifié l’intervention des forces armées par ce qu’il qualifie de « guérilla urbaine ».
« Dans son rôle régalien de protecteur des droits de l’homme, l’Etat a été amené dans certains endroits, à imposer par la force le respect des droits de l’homme en ordonnant l’interposition et la dispersion des foules hostiles. Il y avait dans certains zones de Conakry ou à l’intérieur du pays pratiquement une guérilla urbaine. Donc, c’est tout à son honneur à mon avis », a-t-il indiqué.
Pour Aladji Cellou Camara l’armée est intervenue en toute légalité.
« Je pense que les forces armées sont intervenues dans la légalité, leurs déploiements obéit à l’esprit d’une loi qui a été votée à l’unanimité par les députés de l’Assemblée nationale qui est la loi 031 2019 », a-t-il déclaré.
Hadjiratou Bah