Le faible taux d’admission enregistré au baccalauréat unique, suscite des grincements de dents au sein de l’opinion.
Face à des résultats jugés catastrophiques, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), n’est pas passé par mille chemins.
Pour son premier répondant juridique, les autorités de l’administration scolaire sont entièrement responsables de l’échec des enfants.
« Cet échec s’explique par une mauvaise préparation de la part de l’administration scolaire qui a précipité les examens de sorte que les enfants n’ont même pas eu le temps de se reposer. Cela, a non seulement influencé le déroulement des examens mais aussi a négativement joué sur la sérénité des enfants », déplore Aboubacar Soumah.
Avec un taux d’admission de 26,04 %, ces résultats sont bien en deçà des attentes des enseignants qui, malgré le faible niveau des élèves, se disent conscients des efforts fournis par eux.
Faut-il le rappeler, le réaménagement du programme des examens, a été largement dénoncé par les médias.
Alhassane Fofana