Des cliniques privées réunies sous le label de deux organismes à savoir l’Ordre National de la Médecine Libérale (ONAMEL) et la Fédération des Associations des Cliniques, ONG Cliniques et Para cliniques de Guinée (F/ACPG), était face à la presse, ce jeudi 1er Août, à Conakry.
A cette occasion, elles ont rendu public, un mémorandum accompagné des plaidoiries et souhaits, pour la régularisation du secteur en Guinée.
«Il convient d’envisager une réforme profonde pour parvenir à une meilleure structuration ou moralisation de la corporation médicale privée afin de répondre aux attentes de la population et aux nouvelles orientation du gouvernement. Nous proposons la mise en place et la validation des pools privés et publics constituant l’ordre national des médecins de Guinée, la création de la Direction nationale du système de santé privé et la réduction du nombre de documents à fournir pour les agréments de 14 à 5», a expliqué Dr Michel Kolié, président de l’ONAMEL.
En Guinée, selon ces acteurs privés, les cliniques privées couvrent, environ 75% des consultations de communautés à la base, rien que dans la capitale Conakry. Toute chose qui encourage la réforme voulue par ces structures.
Ils ont regretté l’ingérence des étrangers et non professionnels dans la pratique du métier. Des étrangers qui détiendraient, pour la plupart, des cartes professionnelles du pays.
Pour pallier ce problème et d’autres qui peuvent surgir dans l’avenir, ces organismes proposent la mise en place et la validation des pools privés publices, constituant l’ordre national des médecins de Guinée ainsi que la création de la Direction nationale du système de santé privé et la réduction du nombre de documents à fournir pour les agréments de 14 à 5.
MohamedNana Bangoura