Dans la préfecture de Fria, c’est ce lundi 02 décembre, dans la salle d’accueil du centre de santé Sabèndè, que les autorités locales ont procédé au lancement officiel de la campagne nationale de planification familiale.
Placée sous la coupole du ministère de la santé et de l’hygiène publique, cette cérémonié qui a été présidée par le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de la préfecture, représentant madame la préfète de Fria absente, a connu la présence des cadres de la direction préfectorale de la santé et celle remarquée de la représentante du fonds des nations unies pour la population (UNFPA), partenaire technique et financier de la présente campagne nationale.
Selon le directeur préfectoral de la santé, Dr Ibrahima Kankalabé Diallo, cette offre gratuite des services de planification familiale, vise la réduction de la mortalité maternelle, néo-natale et infantile en Guinée.
«L’objectif global, c’est d’offrir gratuitement des services afin de drastiquement réduire la mortalité maternelle, néo-natale et infantile dans la préfecture. Cette offre permettra aux familles de choisir à avoir un enfant, aux femmes de contrôler les grossesses notamment non désirées, les grossesses rapprochées, les grossesses tardives et multipliées. Et surtout par cette offre des services, de prévenir les cas de décès par avortement. Il s’agit donc pour les femmes cibles de contrôler leurs naissances en observant des pauses», a-t-il indiqué.
La promotion de la planification familiale et la garantie de l’accès aux méthodes de contraception de leur choix, pour les femmes et pour les couples, sont essentielles si l’on veut assurer le bien-être et l’autonomie des femmes tout en soutenant la santé et le développement des communautés, rajoutera-t-il.
Selon l’OMS, on estime à 214 millions, le nombre de femmes dans les pays en développement, qui souhaiteraient retarder le moment d’avoir un enfant ou ne plus avoir d’enfants, mais qui n’utilisent aucun moyen de contraception.
Camus Junior pour Mosaiqueguinee.com