Ouvert jeudi 05 décembre dernier, les travaux du comité de suivi du dialogue politique se sont poursuivis à Conakry avec la présence effective des représentants de l’opposition.
Le sujet fondamental à discuter à cette rencontre est la finalisation des élections locales de février 2018 et le processus électoral en vue des législatives fixées au 16 février 2020.
Selon le président du parti UFR, les opérations d’enrôlement en cours devraient occuper une grande place.
L’opposant maintient que le processus d’enrôlement doit être repris.
Dans l’émission de talkshow ‘’Les GG’’, Sidya Touré a d’abord expliqué les raisons de la participation de l’opposition à la relance du dialogue politique.
Le leader de l’UFR précise que la participation de l’opposition à la reprise du dialogue politique a été une promesse des opposants s’ils obtiennent la libération des principaux leaders et responsables du front national pour la défense de la constitution.
« Nous avions promis aux amis occidentaux que si nos amis du FNDC étaient libéré, nous accepterions d’aller sur la table pour poser nos revendications, nous l’avons fait la fois dernière pour parler effectivement du processus d’enrôlement qui comme vous le savez est pratiquement arrêté un peu partout, parce les machines sont en panne, parce qu’il y a un manque de récépissés, parce que les opérateurs ne sont pas payés, parce que les groupes électrogènes ne fonctionnent pas. Des anomalies qu’on ne comprend pas. Donc nous allons pour poser les vrais problèmes et exiger que le processus soit repris et mis en place»
Même si cette rencontre a lieu, l’opposition maintient la reprise des opérations d’enrôlement, parce que selon elle, le processus a été biaisé.
« Il faut reprendre le processus, moi je n’ai jamais vu un enrôlement de cette manière depuis que je suis dans le monde politique en Guinée. Tout est arrêté et la CENI fait comme si de rien n’était ».
L’ancien premier ministre guinéen reste persuader que : « Le processus de recensement ne fonctionne pas, en tout cas dans nos zones de l’intérieur ça n’existe pas. Nous avons remonté tous les jours les éléments que nous avons à notre possession »
Selon Sidya Touré, l’opposition n’attend pas d’être entendu par la communauté ou par qui ce soit mais pour elle l’essentiel c’est de pouvoir mettre à la connaissance de tous, les problèmes liés au processus de recensement.
Après la rencontre, les partis membres de l’opposition compte se retrouver pour dit-il « discuter » de ce qu’ils doivent faire d’ici la fin de l’année en ce qui concerne les opérations d’enrôlement.
Kouboura Baldé