Devant la presse, ce lundi 23 septembre, l’Union pour la défense des sinistrés de Souapiti (UDSS), a encore poussé un cri d’alarme pour informer l’opinion notamment sur les conséquences liées à la fermeture de la vanne de ce barrage hydroélectrique en construction.
Selon son porte-parole, l’UDSS est aujourd’hui plongée dans le désespoir, puisse qu’estime-t-il, les responsables en charge du barrage hydroélectrique, ont préféré fermer la vanne alors qu’il y a encore une bonne partie des résidents qui ne sont toujours pas recensés.
« Ceux qui ne sont pas recensés sont en train d’être inondés à tel point que personne ne veut rester, mais, ils n’ont pas où aller. Pas d’indemnisation, pas de dédommagement, absolument rien pour eux et les autorités refusent d’entendre ce qui prévaut dans ces localités. Ils ont tout simplement préféré fermer la vanne, quelles que soient les conséquences. Et, même ceux qui sont recensés ne sont pas encore installés sur les nouveaux sites. Sur un total de 16 sites, 5 seulement ont été réinstallés et sur les 12355 personnes déplacées, le projet a préféré envoyer 1 sac de riz par ménage, chaque 3 mois », a pointé Me Oumar Aïssata Camara.
Ce conseil trouve inadmissible qu’un projet comme celui de Souapiti, soit incapable de recaser les populations impactées.
« On ne peut pas comprendre qu’un projet de la carrure de Souapiti, soit réalisé sans que les populations impactées ne soient réinstallées, c’est surprenant », s’est indigné Me Oumar Aïssata Camara.
Al Hassan DJIGUE