Les auditions se poursuivent devant la commission d’éthique de la fédération guinéenne de football, dans le cadre du dossier d’une prétendue corruption au sein du Syli national.
La délibération attendue en ce début de semaine de la part de cette redoutable commission d’éthique, devrait encore durer longtemps, trop longtemps d’ailleurs. Car la structure n’a pas encore fini d’asseoir sa conviction avant de prendre une décision.
Après le technicien belge Paul Put, puis Amadou Diaby, c’est désormais un cambiste cité par les accusateurs du vice-président, d’être à son tour entendu par ladite commission.
Il s’agit du nommé Latif, accusé d’être celui qui recevait les fameux 10% de retro-commission sur le salaire de Paul Put, après que ce montant ait fait le tour de la sous-région pratiquement, pour in fine, les remettre à Amadou Diaby.
Devant la commission, l’accusé du jour, a rejeté en bloc toutes ces accusations portées contre lui, c’est du moins ce qu’on apprend des sources proches du célèbre cambiste.
Celui-ci, aurait dit devant la commission dirigée par Amadou Tham Camara, qu’il connait Amadou Diaby et qu’il collabore avec lui, sous l’égide d’Antonio Souaré, PDG de GBM.
Il ajoutera qu’il collabore depuis de longues années avec Antonio Souaré, en tant que PDG de GBM, non en tant que président de la FEGUIFOOT. Pas plus. Des fameux 10% de retro-commission, il n’en a jamais eu connaissance ni même entendu parler. D’Ailleurs, ce ne sont pas ses oignons, dira-t-il.
C’est alors dire, qu’il faut encore chercher pour trouver, cette preuve tant attendue, qui pourrait justifier une éventuelle suspension de Amadou Diaby.
Une suspension réclamée à tort ou à raison, par une ribambelle d’adversaires de l’homme, et dont le réseau s’étoffe au gré, non pas de la défense de l’éthique dans le football, mais plutôt des intérêts personnels sordides.
Mohamed