La mobilisation du SPPG, dénommée « déferlement humain » est annoncée pour le 18 janvier à Conakry, pour exiger la levée de la restriction d’accès à internet et l’arrêt de la censure des médias en Guinée.
Interrogé à propos des préparatifs de cette manifestation, ce mardi 16 janvier, le syndicat professionnel de la presse en Guinée (SPPG) Sékou Jamal Pendessa, a assuré que cette action est dans la phase active.
Aussi, poursuit-il, le SPPG a obtenu un soutien des organisations de la société civile guinéenne, dont le FNDC, la centrale syndicale CNTG, la cellule universitaire, la FESABAG, pour ne citer que celles-ci.
« Les préparatifs vont bon train, nous sommes dans la phase active depuis hier, on a eu une grande rencontre au niveau de notre siège, il y a eu une réunion avec plusieurs organisations de la société civile et le mouvement syndical. Au cours des échanges, les organisations de la société civile guinéenne sont venues massivement officialiser leur soutien à la marche du Jeudi prochain. Il y avait la CNTG, la fédération syndicale des banques, la Fesabag, l’union des consommateurs de Guinée, les organisations de défense des droits de l’homme, la MAOG, le FNDC, le collectif pour le rétablissement de l’internet, la cellule universitaire. Le travail de terrain se poursuit parce que les organisations de la société civile ont commencé par un travail de fond. Donc nous demandons tous les citoyens à sortir massivement de 9 heures à 15 heures, au niveau des grands rond-points de Conakry, Dubreka et Coyah. Les autorités doivent comprendre que c’est le peuple qui veut s’exprimer, quand le peuple veut quelque chose personne ne doit s’opposer. C’est le peuple qui détient le pouvoir suprême, le peuple est au dessus du Chef de l’État, quand le peuple s’exprime on n’a pas à lui opposer beaucoup de protocoles », a-t-il laissé entendre.
Saidou Barry