Ils en avaient plein la bouche toute la semaine écoulée depuis la dernière rencontre qui n’a pas permis de trouver le consensus, ce pour imposer leur choix.
Plutôt pour convaincre de la nécessité d’avoir Cellou Dalein comme étant le premier porte-parole du CPP.
Pire, on est même allé à la triste formule « c’est lui, advienne que pourra ». Des expressions entendues dans la bouche d’une certaine catégorie de soutiens à la mue facile, qui lui étaient pourtant très hostiles quand ceux-ci se la coulaient douce avec l’adversaire redouté, la mouvance d’alors.
C’est désormais chose faite ! Cellou est intronisé porte-parole du CPP. Peu importe l’opposition non moins négligeable des autres coalitions pourtant nécessaires, pour faire de ce collectif accouché au forceps, une force de pression pendant une transition qui n’en que faire des politiques et de leurs préoccupations. Celles d’organiser au plus vite l’élection présidentielle pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Avec cette actualité, il est difficile de rétorquer à ceux qui croient fermement que l’entente des politiques Guinéens, ne peut être, en réalité, que de façade, et que cela peut voler en éclat dès qu’il est question de partage.
C’est le cas actuellement à propos du choix du porte-parole. Et le CNRD qui n’a pas l’air de s’en aller de sitôt, peut bien se frotter les mains et prier le ciel pour que perdure cette relation de méfiance sur fond d’égocentrisme entre les acteurs politiques.
Pour revenir à Cellou, sa désignation à ce poste continue de passionner les débats. Dans les commentaires, on reproche au leader de l’UFDG d’avoir joué pour sa chapelle.
D’autres renchérissent en affirmant qu’il avait mieux à faire que d’être au cœur d’une controverse inutile.
En réalité, Cellou est plus utile ailleurs, à cause de sa dimension de grand leader et de sa posture de grand favori à l’élection présidentielle à venir.
Mognouma