« 92% des femmes guinéennes âgées de 15 à 49 ans ont été victimes d’au moins d’un acte de violence dont 87,7% de violences émotionnelles, 75,6% de violences physiques et 49,7% de violences sexuelles. C’est selon la Directrice Nationale de la promotion féminine, madame Diaby Mariam Sylla. Elle l’a affirmé au cours du lancement de la formation d’une vingtaine de
journalistes des radios privées, rurales, de la presse écrite et en ligne sur les thèmes « violences faites aux femmes, veille citoyenne, technique d’animation de débats ». C’était le lundi 28 octobre à la maison de la presse de Coléah. C’est une initiative du Centre du Commerce International pour le Développement(CECIDE) en partenariat avec l’Institut Panos de Dakar.
D’après madame Diaby, la pire forme de ses violences qui affectent dangereusement la vie de la femme et de la petite fille, ce sont les mutilations génitales féminines pratiquées en Guinée à hauteur de 96%.
Cette formation qui durera cinq jours s’inscrit
dans le cadre du projet « Femmes et média, partenaires pour une meilleure gouvernance en Afrique de l’Ouest. Et vise à outiller les hommes de médias au-delà de leur rôle d’information, c’est-à-dire jouer un rôle citoyen.
Il faut préciser que ce projet est en cours d’exécution
dans 5 pays de la sous-région à savoir le Bénin, la Cote d’Ivoire, la Sierra–Léone, le Ghana et la Guinée. Et durera trois ans.
Adama Hawa Diallo