A l’issue d’une rencontre avec une mission de la cour pénale internationale, hier mardi, le ministre par intérim de la justice, a exprimé la volonté du gouvernement d’organiser le procès des massacres du 28 septembre 2009, en 2020.
Mamadou lamine Fofana, a indiqué en terme clair que ce procès pourrait se tenir au plus tard au mois de juin 2020, c’est-à-dire dans le premier semestre.
Pour le président de l’OGDH, cette annonce est un pas de plus. Car dit-il, pour la première fois, il y a eu un peu plus de précision.
Abdoul Gadiry Diallo, dit toute fois avoir des inquiétudes par rapport à la tenue de ce procès pendant cette période.
« …Comparativement à tout ce qu’on nous a servi jusque-là, on est passé de la détermination de la date du procès à travers les années, à la détermination de la date du procès à travers les mois (…). Pour la première fois qu’on nous dise avec précision qu’au plus tard en juin 2020, il y aura un procès, nous estimons, qu’il y a un peu plus de précision. Cependant, cela ne nous rassure pas et ne nous certifie pas que c’est faisable pendant cette période. Parce qu’on a toujours usé du dilatoire (…) », a-t-il indiqué
A en croire le président de l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH), cette inquiétude vient du faite que le ministre de la justice, a dans un arrêté, ramené à trois mois les réunions du comité de pilotage, alors que celles-ci se tenaient mensuellement. Ce qui réduirait le nombre de rencontres à trois avant le mois de juin.
L’autre inquiétude soulevée par le président de l’OGDH, c’est la cristallisation du débat politique autour d’une nouvelle constitution, mais aussi par rapport aux promesses non tenues depuis 2009.
En ce qui concerne la désignation des magistrats et greffiers, là également, Abdoul Gadiry Diallo, a parlé d’une avancée.
« Si aujourd’hui, avec l’arrivée de la mission de la cour pénale internationale, il arrive à nous dire qu’il y a 20 magistrats et 10 greffiers qui ont été désignés, nous trouvons là aussi, qu’il y a plus d’avancée dans l’information par rapport à ce que nous, nous avons reçu par le passé. Et nous trouvons que c’est un pas de plus (…) », a-t-il souligné.
Doura