C’est un drame qui émeut plus d’un. Des enfants et leurs maîtres coraniques surpris par des flammes en plein sommeil.
Une mort atroce. Le bilan, donne froid au dos.
Des enfants qui n’ont rien demandé piégés mortellement dans des circonstances qui restent à élucider.
Aussitôt informé, le Président Libérien Georges Weah s’est rendu sur les lieux du drame pour compatir aux douleurs des proches des victimes.
La capitale libérienne est à vol d’oiseau de Conakry. Malgré cette proximité aucune démarche décisive pour aller constater l’ampleur du drame en vue de prendre les dispositions qui s’imposent.
Un simple communiqué aura suffit pour la présidence de la république de Guinée, pas plus.
En tout cas, pour l’instant, les autorités au plus haut niveau se sont fait désirer.
Et pourtant, c’est en pareilles circonstances que l’État doit faire preuve de promptitude.
Une promptitude qui illustre la fonction sociale de l’appareil dirigeant.
Oui, quand des situations arrivent, nos autorités doivent aller aussitôt pour compatir aux douleurs des proches des victimes, les rassurer.
C’est important.
Cela permet aux citoyens de se sentir protéger et assister par les dirigeants.
C’est aussi un élément qui renforce le sentiment d’appartenir à la nation.
Malheureusement, il y a ce que le principe voudrait et la réalité du terrain.
On a comme l’impression que nos autorités actuelles ont d’autres chats à fouetter.
Et ce n’est pas une première.
Les douloureux événements de Zogota, et tant d’autres se sont produits dans l’indifférence de nos autorités.
Pendant ce temps, l’on s’empresse à aller déposer des gerbes de fleurs sur des lieux de drames dans d’autres pays à des milliers de kilomètres de la Guinée.
Des événements douloureux, il en a eu en Guinée. Parmi lesquels figure le lundi noir du 28 septembre 2009 dont le 10ème anniversaire aura lieu bientôt. Chers dirigeants les Guinéens méritent toute l’attention et l’assistance nécessaire.
Et surtout, en période de malheur ou de détresse.
Ibrahim Kalil Diallo
Journaliste
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