De sources bien introduites, on apprend que la commission électorale nationale indépendante (CENI),aurait levé l’option du gré à gré, dans le cadre du recrutement du nouvel opérateur technique qui doit assainir le fichier électoral, en vue des prochaines élections législatives.
Une option, qui si elle venait à s’avérer, serait en totale violation des recommandations issues de l’audit du fichier électoral. Des recommandations qui prévoient que pour le recrutement de l’opérateur technique, il faut non seulement élaborer un cahier de charges, ensuite lancer un appel d’offres en bonne et due forme.
L’autre imposition des recommandations, que la CENI pourrait fouler au pied, c’est la non reconduction des anciens opérateurs.
A cet effet, on apprend que parmi les deux opérateurs que viserait la CENI, il y a la société française Thalès, qui a récemment racheté Gemalto.
Gemalto, c’est cet opérateur technique, qui a géré le fichier électoral guinéen lors de l’élection présidentielle de 2015.
L’autre société qui s’appellerait AWEB, serait sud-coréenne.
A suivre !
Abdourahmane Diallo