Après sa garde à vue, le milliardaire breton a été déféré ce mercredi devant les juges d’instruction pour une affaire de corruption concernant les activités portuaires du groupe Bolloré sur le continent africain.
Deux ans après les perquisitions qui ont eu lieu au siège de son groupe, Vincent Bolloré a été placé en garde à vue mardi dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre, comme le révélait le journal« Le Monde ».
Après un prolongement de garde à vue ce mercredi, le milliardaire breton a été déféré devant les juges d’instruction en vue de sa mise en examen.
Deux autres dirigeants, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré et Philippe Dorent, responsable du pôle international de Havas Paris, ont également été déférés.
Vincent Bolloré, patron du groupe éponyme, a été convoqué par les autorités dans le cadre de l’information judiciaire portant sur les conditions d’obtention en 2010 de deux des seize terminaux à conteneurs opérés par le groupe Bolloré sur le continent africain.
Echange de bons procédés
Le groupe y est notamment soupçonné de« corruption d’agents publics étrangers ». Les magistrats s’interrogent sur le rôle joué par la filiale de communication du groupe, Havas, dans l’arrivée au pouvoir de plusieurs dirigeants africains, notamment par le biais de missions de conseil et de communication sous-facturées. En échange de quoi le groupe se serait vu accorder des concessions portuaires à Lomé, au Togo, et à Conakry, en Guinée.
Source : www.lesechos.fr