Les violences meurtrières qui ont endeuillé des familles dans la préfecture de N’Zérékoré, au lendemain du double scrutin, suscite une vague d’indignation au sein du MORUDEG (mouvement pour le renforcement de l’unité nationale et de la démocratie).
Son vice-coordinateur, qui s’est dit meurtri par ces heurts, a invité les populations de la localité à privilégier la paix, en mettant fin aux violences.
« Le problème de la Guinée ne peut pas se résoudre en forêt. Il faut que nos parents cessent de s’entretuer pour le pouvoir d’Alpha Condé, le pouvoir c’est dans la capitale. Si les leaders politiques, les leaders d’opinion et ceux du FNDC ne sont pas capables de se mettre dans la rue pour demander le départ d’Alpha Condé, alors qu’ils laissent nos parents tranquille, et que nos parents comprennent qu’ils peuvent manifester la volonté de ne pas voter sans violence. Mais faire des bains de sang à plus de 1000 kilomètres de Conakry, cela est vraiment regrettable », a déploré Docteur Mamady Onivogui.
Au cours des interpellations qui ont suivi ces violences meurtrières, le coordinateur national du MORUDEG, Fassou Gomou a été arrêté par les forces de l’ordre, et conduit en prison.
Pour lui, celui-ci est injustement détenu. Il a ainsi exigé sa remise en liberté immédiate.
Alhassane Fofana