Située à 17 kilomètres de la préfecture de Labé, la sous-préfecture de Taran-Baly n’a pas échappé aux violences électorales survenues le dimanche 22 mars dernier, jour du double scrutin législatif et référendaire contesté.
D’après Ibrahima Sory Diallo, résident de cette localité, ils ont été victime d’agression le jour du vote par un groupe d’individus qui les soupçonnait de faire voter les gens chez eux à Boréya.
« Ils sont venus en grand nombre s’attaquer à notre domicile en proférant des injures et des menaces, lançant des cailloux sur le toit de la maison sous prétexte qu’ils ont entendu que mon père faisait voter des gens de la localité de Boréya, district de Taran-Baly à son domicile et je les ai dit que ce n’est pas vrai car moi-même je ne peux accepter cela vu la situation qui prévalait en ce moment. Malgré cela, ils ont insisté et ont d’ailleurs délégué certains d’entre eux pour fouiller l’enceinte de la maison. A l’issue de cette étape, ils ont annoncé au reste du groupe qu’ils n’ont trouvé aucun matériel de vote dans la maison. Mais malgré ça, ils ont fait irruption dans la concession et se sont attaqués à tout le monde. C’est d‘ailleurs en ce moment que j’ai reçu un coup de bois au niveau de la main gauche, lorsque j’essayais de faire échapper ma sœur qui était malade », a-t-il témoigné.
Al Hassan Djigué