Alors qu’une folle rumeur selon laquelle le SLECG, devrait exiger un salaire de base de 15 millions de francs guinéens, en faveur des enseignants de Guinée, si le prix du carburant à la pompe, réajusté à 10 mille, restait inchangé, -alimente la chronique, le secrétaire général de cette structure syndicale vient d’y apporter un démenti formel.
Interrogé par notre rédaction, ce samedi, 20 juillet 2018, autour de cette information qui a circulé dans la presse et qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, Aboubacar Soumah, tranche :
« Non je ne confirme pas cette information, ce sont des simples causeries qui n’ont aucun sens, nous n’avons jamais fait cette déclaration. Mais, comme le prix a augmenté à la pompe, il va falloir que des mesures d’accompagnement suivent, c’est cela notre position », déclare le secrétaire général du SLECG.
Engagé dans un bras de fer avec les autorités guinéennes sur l’amélioration des conditions de vie des enseignants, le SLECG, membre actif des forces sociales, entend user de toutes ses forces pour faire fléchir le gouvernement.
Et face à la bataille engagée par d’autres syndicats et les forces sociales, pour ramener le prix du carburant au niveau d’avant le 1er juillet, son secrétaire général déclare que si rien n’est fait dans ce sens d’ici à l’ouverture prochaine des classes, le SLECG, réagira en conséquence.
Alhassane Fofana