La Guinée abrite du 25 au 30 novembre, le 28ème colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des diplômes couplés au 7ème atelier africain en assurance qualité de l’enseignement supérieur. Une vingtaine de pays dont les Etats-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun qui participe à ce double programme. Il est Organisé conjointement
par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). La cérémonie d’ouverture de ce 28ème colloque et du 7ème atelier africain en assurance qualité de l’enseignement supérieur a été présidée ce lundi même dans un réceptif hôtelier de Conakry par le premier ministre, chef du gouvernement, Mohamed Saïd Fofana, qui avait à ses cotés, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Secrétaire Général du CAMES.
Dans son discours introductif, le Directeur Général du Centre de Recherche Scientifique de Conakry Rogbane (CERESCOR), Dr Clotaire Gnan Maomy présentera tout d’abord son centre entant qu’un Etablissement Public Administratif (EPA) à caractère scientifique et technique de niveau hiérarchique équivalent à celui d’une Direction nationale de l’Administration centrale. Avant de définir sa mission qui est de contribuer d’après lui au développement de la Guinée par la recherche scientifique et technique dans les domaines de l’Océanographie, des Energies et des Matériaux Locaux de construction et Produits finis.
Pour le Secrétaire Général du CAMES, dans toute structure d’intégration communautaire sérieuse et ambitieuse, rien ne peut se construire de manière durable, sans asseoir la dimension qualité qui constitue un gage de confiance des partenaires et ouvre comme un sésame, la voie à plusieurs avantages et projets structurants ou innovants possible…
Au cours de son discours d’ouverture, Mohamed Saïd Fofana a tenu premièrement à rappeler aux hôtes et à tous les participants que l’Université Guinéenne célèbre ses cinquante ans d’existence. Ensuite, signifié ceci : « Aujourd’hui, notre ambition est de mieux nous inscrire dans les systèmes et organisations à dimension sous-régionale, régionale et internationale dans le contexte de la mondialisation et aussi dans le souci d’avoir une harmonie dans les programmes d’enseignement pour favoriser la mobilité des étudiants et des enseignants et l’équivalence des diplômes avec une plus forte professionnalisation des enseignants… »
A noter qu’une trentaine de cadres universitaires guinéens et aussi ceux de pays africains suivront pendant 6 jours au CERESCOR les enseignements issus du 7ème atelier francophone sur l’assurance qualité de l’enseignement supérieur.
Adama Hawa Diallo