« Les débats d’idée et d’opinion doivent désormais se faire de façon institutionnelle à l’hémicycle et non dans la rue ». C’est le message des communautés Bagas au Président de la République qui a effectué une visite ce samedi à Kaporo. A cet effet, les natifs du littoral guinéen ont fait savoir au Professeur Alpha Condé, qu’ils ne veulent plus entendre parler de ville morte à Conakry.
Aux rythmes des pas de danse et des instruments de musique traditionnelle, les communautés Bagas de Kaporo et de Nongo ont exprimé leur reconnaissance au geste humanitaire du Président de la République aux sinistrés des ces quartiers du littoral suite à l’intempérie qui a emporté les toitures des maisons d’habitations à la fin de la saison pluvieuse. Elles ont aussi apprécié le projet d’édification des bâtiments ultra-modernes de Kipé et de Lambanyi. Mais leur porte-parole dit s’opposer aux manifestations de rue et aux villes mortes : « les débats d’idée et d’opinion, nous en convenons avec vous, les dégâts d’idée et d’opinion doivent désormais se faire de façon institutionnelle à l’hémicycle et non dans la rue. L’on doit proscrire tout échange de diatribe et mettre un terme au concept de ville morte. Combien de citoyens en ont perdu de manière brutale et banale du fait de l’intox, de la passion et de l’intolérance de partisans surexcités »
Le message est clair. Les communautés Bagas assurent que leurs anciens veilleront à l’avenir à ce qui attraie à la vente anarchique des domaines terriens à des privés. Le Président de la République ému et satisfait par le contenu du message, a expliqué l’objet de sa visite : « la communauté Bagas a envoyé une délégation au palais pour me dire qu’elle a un message non seulement pour le message de soutien mais aussi le message qu’il ait la paix en Guinée et que ils sont les premiers habitants de cette ville, ils ne veulent plus entendre de ville morte ici »
Ces communautés Bagas ont réitéré leur ferme volonté d’accompagner le Chef de l’Etat dans la mise en œuvre de ses programmes de développement avec l’appui des services compétents de l’Etat.
Bah Sékou