Depuis la publication par la cour constitutionnelle des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 11 octobre, les langues délires et les concepts fusent de toute part pour indiquer ce qui doit être de leur avis , la nature du futur gouvernement du nouvel élu du pays. « gouvernements d’union nationale », « gouvernement de large consensus » et que sais-je encore, ce sont entre autres souhaits exprimés pour lesquels sont sensibles beaucoup d’observateurs.
Si le camp du vainqueur à l’occurrence la mouvance présidentielle, a été jusqu’ici le seul a rejeté avec véhémence cette idée de la nécessité de formation d’un gouvernement d’union nationale, c’est au tour des candidats malheureux à l’élection présidentielle d’en exprimer leur désaffection .
Le président de l’UGDD (union guinéenne pour la démocratie et le développement) dans un langage sans détour se dit plutôt favorable à un « programme commun de gouvernance »
« un programme commun de gouvernance consiste à appeler les partis et tirer d’eux de façon consensuelle , un meilleur programme pour la Guinée. Le Président va donc choisir des hommes compétents pour exécuter ce programme » a expliqué dans les médias Ghandi Faraguei Tounkara qui oubli aussi et très probablement, que les partis sont constitués suivant des courants qu’on ne peut nullement jumeler.
Dans tous les cas , le nouveau Président, sur les conseils de son parti avec lequel il devrait gérer le pays pour la nouvelle mandature, a la dernière solution grâce au pouvoir discrétionnaire que lui confère la constitution du pays.
ML Cissé