Cinquante-deux ans après l’indépendance de notre pays, tout ou presque reste à construire.
Réconciliation nationale, mise en place des institutions, réforme de la justice, fin de l’impunité, création d’une police et d’une armée républicaine, modèle économique à inventer…
Pour notre génération, les défis sont immenses, cher Guinéen et Guinéenne.
Pour vous convaincre, voici quelques chiffres probants.
-0,3% de taux de croissance – 70% des Guinéens vivent avec moins de 1,25€ par jour- 10% des routes du pays sont goudronnées – des milliards d’euros d’investissements en suspens.
Le secteur minier ne dégage que très peu de manne pour les caisses de l’état.
Notre pays détient les deux tiers des réserves de bauxite au monde – le troisième gisement de fer du globe se trouve à Simandou, en Guinée forestière.
De plus il va nous falloir valoriser le secteur agricole du pays.
Car en effet, notre pays est l’un des plus fertiles d’Afrique de l’ouest et le secteur agricole occupe 70% de notre population.
Bref c’est tout une stratégie alliant paysannerie familiale et projets d’exportation qui est à construire pour réveiller ce géant vert qui sommeil, car l’agroalimentaire a pratiquement disparu.
Cher concitoyen, nous avons à retrousser nos manches.
Personne ne construira notre pays à notre place.
Ahmed Kourouma,
secrétaire général de L’UPG