A l’heure du traditionnel bilan des 100 jours de la prise de fonction du nouveau gouvernement, le ministère de l’Enseignement Technique focalise bien d’attentions. Son patron, qui se charge aussi de la communication du gouvernement, qu’il a érigée en institution qui attise jalousie de par sa gestion hégémonique, a apparemment du mal à concilier les deux tâches non complémentaires.
Reconduit par le Président de la République non pas pour simplement communiquer et organiser la communication du gouvernement, mais plus tôt, imprimer une bonne dynamique au fonctionnement des institutions d’enseignement professionnel, Albert Damantang semble perdre ses bonnes astuces pour cet autre rendez-vous.
Depuis janvier, les étudiants du professionnel, auxquels il a été promis lors de leurs orientations, un traitement pécuniaire équitable avec ceux des institutions d’enseignement supérieur, n’ont reçu jusque-là aucun copeck.
Pire, ces étudiants qui sont dans la rue dans la logique de cette réclamation, dénoncent aussi les conditions d’études avec à la clé le sous équipement de leurs instituts et le manque de professeurs de qualité.
Les écoles nationales d’administration peinent à sortir des terres, les maisons de l’emploie sont initiées et inaugurées par endroit mais réellement pour quel emploie, peut-on logiquement s’y interroger.
Pour cet autre service greffé au département de l’enseignement technique, qu’est le travail, l’ardeur du porte-parole du gouvernement dès sa reconduction a été cisaillée par la grève des syndicats, qu’il a observée presqu’en spectateur.
A ce jour, celui qui doit sa célébrité, en grande partie aux manifestations de l’opposition, avec à l’époque, une aptitude et une disponibilité sans reproche, laisse ses concitoyens sur leur fin en ce début de nouveau challenge qui s’offre à lui.
Pour tout dire en peu de mots, sans en attiédir, le bilan des 100 jours du Ministre Damantang est négatif !
ML Cissé
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