L’acte est survenu dans la nuit du mercredi 06 juillet, au quartier fossedet dans la commune de Ratoma. Une jeune élève de la 8ème année, venue dans la journée, rendre visite à des parents, va constater leur absence mais décide tout de même de les attendre.
C’est ainsi qu’elle restera de longues heures assises sur la terrasse d’une concession voisine, le temps que les siens arrivent. Elle patientera vainement puisqu’ils ne rentreront pas ce jour.
Couchée sur la terrasse, la nuit, un homme lui propose de l’héberger, pour éviter, dit-il, de la laisser seule dehors. La jeune fille refuse l’offre. Quelques instants plus tard, on entendra cette fillette, de 12ans, émettre des cris tout en se débattant. C’est alors qu’on découvre un colosse sur l’adolescente en pleine action d’abus sexuel. Il prendra la fuite, sous la menace des voisins qui accouraient pour secourir la petite. C’est finalement au commissariat que l’identité du présumé violeur a été dévoilée par la victime qui n’a pas eu assez de mal à le décrire.
Il s’agit d’une nouvelle recrue dans l’armée qui a pour. Il est détenteur d’un bar au quartier Fossedet (endroit ou la scène s’est produite). Suite à une plainte portée par les parents de la victime, il a été interpelé ce lundi, par le commissariat urbain de Yattaya, puis relâché sans aucune explication.
Le père de la jeune fille abusée, s’est dit indigné par l’attitude des policiers qu’il soupçonne de vouloir couvrir leur collègue corps habillé. Au préalable, une délégation composée d’amis du présumé violeur, se seraient rendu chez Monsieur Jean Paul pour présenter des excuses afin que cette affaire n’aille pas loin. C’est l’échec de ce plaidoyer qui donnera suite donc, à la libération sans condition du présumé violeur.
A l’heure qu’il est, la victime a été consultée par des médecins qui ont confirmé le viol. Son père est résolu à aller jusqu’au bout pour que le militaire accusé d’avoir violé cette fille, soit de nouveau arrêté afin qu’il réponde de ses actes. Il entend également poursuivre les policiers qui ont osé libérer le principal accusé d’un cas de viol sur mineur, au regard des faits établis.
A. Kourouma pour mosaiqueguinee.com