Le Colonel Ansoumane Bafoe Camara, patron des unités d’intervention de la police, a pris part hier, lundi, à une rencontre d’information avec le comité d’organisation de la marche pacifique que les opposants comptent tenir ce mardi 16 août 2016.
Au sortir de cette réunion, alors qu’il répondait aux questions des journalistes curieux de savoir ses impressions après cette rencontre, il a été interpellé par rapport aux violences dont les journalistes font souvent l’objet à des occasions de manifestation politique.
«La presse est un partenaire privilégié…vous pouvez même évoluer dans nos véhicules», a affirmé l’officier.
Répondant à la question de savoir si des consignes ont été données aux agents des forces de l’ordre qui seront déployés sur le terrain, le colonel Bafoe explique que des consignes ont toujours existé dans ce sens.
Et de poursuivre : « Si un agent de la presse est victime demain d’un problème, qu’il vienne me voir, aussitôt je serai en mesure de régler sur place, mais je suppose que la presse n’a pas de problème».
De 2010 à nos jours, plusieurs journalistes ont été violentés au cours des manifestations politiques. Certains ont été dépouillés de leurs biens et sérieusement ligotés par des agents des forces de l’ordre ou par des militants. Il faut ajouter à ce bilan peu honorable, et qui effraie beaucoup d’hommes de media, la mort de notre confrère Mohamed Koula Diallo le 05 février 2016, aux alentours du siège de l’UFDG où le journaliste a été tué par balle.
Thierno Amadou M’bonet